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Administration / Justice Transport

Circulation inter-files : expérimentation prolongée, sauf sur les voies réservées aux Jeux olympiques

L’expérimentation de la circulation inter-files pour les deux-roues et trois-roues motorisés, mise en place en 2021, est prolongée jusqu’au 15 septembre, comme l’indique un arrêté du 8 juillet 2024. Elle est cependant suspendue sur les routes comportant des voies réservées aux Jeux olympiques et paralympiques en Île-de-France afin de garantir la sécurité de ces véhicules.

Depuis le 2 août 2021, la circulation inter-files (CIF) est autorisée à titre expérimental pour les deux-roues et trois-roues motorisés circulant sur les autoroutes et les voies rapides, lorsque le trafic est dense. Cette expérimentation devait prendre fin le 1er août 2024 et faire l’objet d’un bilan.

Un arrêté du 8 juillet 2024 la prolonge jusqu’au 15 septembre 2024.

La prolongation concerne l’ensemble des axes concernés par l’expérimentation, à l’exception des routes accueillant des voies réservées aux Jeux olympiques et paralympiques en Île-de-France.

Le ministère de l’Intérieur précise que sur ces voies réservées, la circulation sera très dense et les cisaillements d’axes par des véhicules de grande capacité seront nombreux (transport des athlètes, délégations officielles, véhicules de secours et de sécurité, taxis, ambulances, transports en commun circulant dans le cadre d’une mission de service public, journalistes accrédités).

L’expérimentation inter-files est ainsi suspendue sur les voies réservées JOP 2024 à compter du 15 juillet.

À noter : Les voies réservées dites « olympiques et paralympiques » (VROP) ont été aménagées pour garantir des temps de trajet fiables aux véhicules accrédités pour accéder aux sites de compétition. Les véhicules autorisés à circuler sur ces voies sont les suivants :

  • véhicules accrédités par le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques ;
  • transports en commun (à l’exclusion des transports privés) ;
  • taxis ;
  • véhicules destinés à favoriser le transport des personnes à mobilité réduite ;
  • services de secours et de sécurité (dont ceux de la Direction des routes d’Île-de-France, DiRIF).

Tout véhicule non autorisé circulant sur ces voies sera passible d’une amende de 135 € et de poursuites judiciaires.

Les principes de la circulation inter-files

Cette expérimentation menée depuis 3 ans concerne 21 départements dont : les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, l’Isère, la Loire-Atlantique, le Nord, le Rhône (y compris la métropole lyonnaise), le Var, les Alpes-Maritimes, la Drôme, le Vaucluse, les Pyrénées-Orientales ainsi que les 8 départements de la région Île-de-France.

Dans les zones expérimentales, les conditions suivantes doivent être respectées :

  • la pratique est autorisée sur les autoroutes et les routes à 2 chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins 2 voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h ;
  • la circulation entre les files de véhicules à l’arrêt ou roulant à une vitesse très réduite se pratique sur les 2 voies, ayant le même sens de circulation, les plus à gauche d’une chaussée ;
  • l’espace latéral entre les véhicules circulant sur les 2 voies les plus à gauche d’une chaussée doit être suffisant ;
  • la circulation inter-files se pratique à une vitesse de 50 km/h au maximum, avec un différentiel de 30 km/h par rapport aux autres véhicules ;
  • aucune des voies de circulation sur la chaussée n’est en travaux ou couverte de neige ou de verglas ;
  • avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers ;
  • les deux ou trois-roues motorisés ne doivent pas forcer le passage ;
  • interdiction pour un véhicule en inter-files de dépasser un autre véhicule en inter-files ;
  • lorsque le trafic se fluidifie et que les véhicules circulent à plus de 50 km/h sur au moins une des 2 files, les deux ou trois-roues motorisés doivent reprendre leur place dans les voies.

Le non-respect de ces conditions expose à un retrait de 3 points sur le permis de conduire et à une amende forfaitaire de 135 €.

Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), publié le 15 juillet 2024

Pour en savoir plus :

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