La période de déclaration de revenus 2025 approche et, comme chaque année, de nombreuses questions se posent sur les dépenses déductibles. Parmi elles, celle des cotisations mensuelles de mutuelle reste récurrente.
Quelles sont les dates clés pour la déclaration de revenus 2025 ?
La campagne de déclaration des revenus pour l’année 2025 débutera officiellement le jeudi 10 avril 2025. À partir de cette date, vous pourrez accéder à votre espace personnel sur le site des impôts.
Le calendrier des dates limites varie en fonction du mode de déclaration choisi (papier ou en ligne) et du lieu de résidence.
Date limite pour la déclaration de revenus 2025 au format papier
Si vous pouvez encore bénéficier de la déclaration d’impôt au format papier, la date limite est fixée au mardi 20 mai 2025. Le cachet de la poste fera foi, ce qui signifie que votre déclaration doit être envoyée avant cette date pour être considérée comme valide. Pour rappel, ce mode est principalement réservé :
- aux contribuables qui ne disposent pas d’accès à Internet ;
- à ceux qui n’arrivent pas à utiliser les outils du numérique.
Date limite pour la déclaration d’impôt 2025 en ligne
La déclaration en ligne est désormais la méthode privilégiée par l’administration fiscale et obligatoire pour les contribuables disposant d’un accès Internet. Les dates limites dépendent du département dans lequel vous résidez :
- Jeudi 22 mai 2025 : pour les départements numérotés de 1 à 19.
- Mercredi 28 mai 2025 : pour les départements numérotés de 20 à 54.
- Jeudi 5 juin 2025 : pour les départements numérotés de 55 à 976.
Impôts 2025 : les cotisations de mutuelle sont-elles déductibles ?
Les contrats souscrits à titre personnel ne permettent pas de bénéficier d’une déduction fiscale. Les cotisations versées pour une mutuelle sont considérées comme des dépenses courantes et ne peuvent donc pas être déduites des revenus imposables pour cette année 2025.
Toutefois, depuis la généralisation des mutuelles collectives en 2016, les salariés bénéficient d’un dispositif favorable. En effet, l’employeur doit financer au moins 50 % du montant des cotisations de la mutuelle. Cette part patronale est directement versée à l’organisme assureur, tandis que le reste est à la charge du salarié. Certaines conventions collectives ou accords de branche peuvent imposer une prise en charge supérieure.
Dans certains cas, l’employeur peut décider de couvrir jusqu’à 100 % des cotisations, mais cela doit s’appliquer uniformément à tous les salariés ou aux catégories objectives définies (par exemple, cadres et non-cadres).
Source : DemarchesAdministratives.fr, publié le 02 avril 2025